Pierre Schroven fait preuve d’une forme d’alacrité. Jamais atrabilaire, il se veut au besoin primesautier et comparable à l’infini lui-même « informe et joyeux ». Il flotte avec lui dans l’air marque de ses propres paroles.
Il existe une forme envoutante de grâce. Il ne la transforme jamais en forme d’exhibitionnisme et préfère explorer d’autres possibilités. Une fois de plus, Schroven devient le poète des métamorphoses qui travaillent lu monde. Continue reading
Pierre Schroven, La merveille d’être là
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Giorgio Manganelli, Aux dieux ultérieurs
Manganelli nous ouvre ses simulations de zoo
En ouvrant Aux dieux ultérieurs de Giorgio Manganelli, je me suis dit : encore des phrases alambiquées avec une farandole de subordonnées et de suggestions baignées d’hypothèses qui n’aboutissent à rien. Levant le nez du livre, j’ai ajouté in petto : Mais n’est-ce pas notre destin ? Continue reading
Filed under En d'autres temps / En marge
Stéphane Lambert, Nicolas de Staël, la peinture comme un feu
La monographie de Stéphane Lambert est vertigineuse comme l’homme et l’œuvre de son sujet. L’auteur nous entraîne dans une aventure singulière dont l’écriture et les connaissances ouvrent le secret de de Staël. Stéphane Lambert tisse une véritable création de la création. Continue reading
Helen DeWitt, Soupapes & Cie
Les premières pages surprennent quelque peu, l’auteure exposant sans retenue les fantasmes libidineux du héros qui, pour le début, est plus près de l’antihéros. Celui-ci, puisant dans sa propre existence, dans ses propres obsessions, trouve l’idée qui va lui permettre de se faire un maximum d’argent. La conception d’un logiciel pour mesurer, dans une entreprise, ceux qui présentent le plus de risque de passer au harcèlement auprès de leurs collègues féminines. Continue reading
Filed under Pôle noir / Thriller, Romans
Marcel Broodthaers, Le Bestiaire n° III
Marcel Broodthaers est un artiste et poète belge, né le 28 janvier 1924 à Bruxelles et disparu le 28 janvier 1976 à Cologne. Il commence des études de chimie qu’il abandonne en 1943. La même année, il entre au Parti communiste puis en 1947 signe le tract « La Cause est entendue », à Paris, pour ouvrir, contre Breton, la voie de la dissidence des Surréalistes Révolutionnaires de France et de Belgique. Continue reading
Filed under Arts croisés / L'Oeil du litteraire.com, Poésie